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L’Internationale des services publics (PSI), un groupe international de revendication avec lequel l’ACAF collabore depuis quelques années, a exprimé cette semaine des inquiétudes au sujet de l’Accord sur le commerce des services (ACS) que plusieurs pays, notamment le Canada, négocient actuellement en secret.

S’appuyant sur des documents publiés par Wikileaks, nos collègues de PSI ont de nouveau sonné l’alarme concernant l’ACS, qui risque de mettre en péril les services publics en minant la capacité des gouvernements de règlementer les industries et en accroissant la privatisation des programmes et services de l’État.

Nul besoin de rappeler aux Canadiens et aux Canadiennes le risque de privatiser les services publics à la tragédie de l’eau empoisonnée de Walkerton est sans aucun doute encore toute fraiche dans la mémoire de bon nombre d’entre eux. Nos amis dans les bureaux de PSI en Amérique Latine sont eux aussi bien conscients des risques après que la population de Buenos Aires se soit vu presque couper son approvisionnement en eau après une tentative de privatisation avortée. Qu’il s’agisse de la montée en flèche des prix des billets du réseau ferroviaire de Grande-Bretagne, désormais privatisé, ou de la déconfiture de la filiale privée d’Orange, le service aérien d’ambulance de l’Ontario, le constat d’échec dans la prestation privée de services publics est bien établi et, pourtant, les gouvernements semblent désireux de faciliter ce genre d’entreprises hasardeuses.

L’ACAF continue de collaborer avec PSI et d’autres groupes affiliés partout dans le monde et elle se joint à  leur appel pour que les gouvernements fassent preuve de transparence et divulguent intégralement ce qui est offert aux sociétés privées au nom de la libéralisation du commerce des services.

Pour en savoir d’avantage sur le travail précieux de PSI à  cet égard, voir : http://www.world-psi.org/fr/document-de-wikileaks-confirme-la-mise-en-garde-formulee-par-lisp.

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