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Les risques possibles pour les services publics résultant d’accords commerciaux internationaux négociés dans le secret comme l’Accord économique et commercial global (AECG) et l’Accord sur le commerce des services (ACS) entre le Canada et l’UE sont préoccupants et méritent un plus grand degré d’examen public et de transparence.

Voilà une conclusion clé d’une rencontre historique de syndicats des services publics tenue cette semaine à Washington, DC. Une petite délégation de l’ACAF a participé au Sommet mondial sur le commerce international organisé par l’Internationale des Services Publics (ISP), les 16-17 septembre.

Le président de l’ACAF, Milt Isaacs, et le vice-président, Tony Bourque, ont joint leurs voix à celles du président national du SCFP, Paul Moist, du secrétaire-trésorier national du SNEGSP, Larry Brown, et de douzaines de dirigeants syndicaux des services publics de partout dans le monde  pour sommer les gouvernements de faire preuve d’une plus grande transparence dans les accords que les gouvernements négocient actuellement en secret sous prétexte du commerce.

« Ces accordscommerciaux vont bien au-delà du commerce », a déclaré Rosa Pavanelli, Secrétaire générale de l’ISP. « Ils viennent enraciner le pouvoir des entreprises selon des méthodes peu liées au commerce. Ces accords pérennisent la libéralisation, promeuvent la privatisation et limitent le droit de réglementer des gouvernements. Pourtant, la crise financière mondiale a mis au jour l’impact désastreux de l’échec d’une réglementation adéquate des marchés financiers. »

La rencontre de deux jours comportait des séances d’information sur ce qu’on connaît au sujet de ces accords, des discussions sur les stratégies que l’ISP et ses alliés mondiaux pourraient adopter pour garantir un examen plus approfondi de ces accords et une séance de lobbying au Capitole.

 

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