Toutes les nouvelles

Les 16-17 juin 2015, l’ACAF a été l’hôtesse du sommet sur le financement de la démocratie, une activité de portée internationale d’une durée de deux jours regroupant des chefs de file mondiaux de l’industrie, du gouvernement, de l’éducation et des ONG afin de se pencher sur les enjeux en matière de fiscalité, de corruption et de commerce et d’élaborer des pistes de solution à ces problèmes mondiaux. Voici un résumé du sommet sur le financement de la démocratie.

Jim Stanford conteste les prétentions fiscales actuelles du gouvernement

L’économiste d’Unifor, Jim Stanford, a amorcé la discussion en invitant l’auditoire à examiner comment il serait possible, collectivement, de tenter d’influer sur l’orientation du gouvernement. Il a contesté la croyance prédominante que nous devons maintenir le statu quo afin de garder une main ferme sur la barre des finances.

Grâce à des citations illustratives puisées dans divers discours politiques et comptes Twitter, M. Stanford a ensuite déconstruit des faussetés sur la stabilité fiscale du Canada selon des comptes rendus du gouvernement. Ces prétentions sont notamment les suivantes :

  • Le gouvernement a équilibré le budget à temps, comme promis
  • Le gouvernement a créé 1,2 million d’emplois
  • Le gouvernement actuel est le meilleur gestionnaire économique de toute l’histoire du Canada

Stanford a détruit la première prétention en exposant une série de mesures fiscales qui ont effectivement altéré le paysage budgétaire. Qualifiant l’astuce de « jeu des gobelets », il a fait remarquer que les dépenses ont été pelletées à l’exercice suivant afin de protéger la prétention actuelle d’excédent du gouvernement, alors qu’en réalité, il serait plus correct de parler d’un déficit budgétaire de six milliards de dollars.

Le gouvernement actuel prétend avoir créé 1,2 million d’emplois, mais la plupart ne viennent pas de postes qu’il contrôle. Selon M. Stanford, des milliers de postes ont effectivement été abolis au sein du gouvernement fédéral. Il a ajouté qu’une grande préoccupation relative aux rapports sur les données de l’emploi, c’est que ces données sont souvent prises hors du contexte du nombre de personnes qui ont vraiment besoin d’un emploi au Canada.

Stanford a contesté la dernière prétention par une série de statistiques comparant les gouvernements passés de l’après-guerre et le gouvernement actuel. Dans le secteur du travail du point de vue tant qualitatif que quantitatif, le gouvernement de Stephen Harper figure comme le pire. Il se situe aussi au dernier rang pour la croissance et à l’avant-dernier rang pour la productivité.

Stanford a enfin conclu que le gouvernement actuel figure vraiment comme le pire gestionnaire de toute l’histoire de l’après-guerre du Canada.

Back to top