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Les 16-17 juin 2015, l’ACAF a été l’hôtesse du sommet sur le financement de la démocratie, une activité de portée internationale d’une durée de deux jours regroupant des chefs de file mondiaux de l’industrie, du gouvernement, de l’éducation et des ONG afin de se pencher sur les enjeux en matière de fiscalité, de corruption et de commerce et d’élaborer des pistes de solution à ces problèmes mondiaux. Voici un résumé du sommet sur le financement de la démocratie.

L’ « opposition non officielle » du Canada déclenche les rires durant la première allocution principale de la deuxième journée du sommet sur le financement de la démocratie

À titre d’animateur itinérant du Rick Mercer Report, le comédien canadien Rick Mercer a parcouru tout le pays et en est venu à le considérer comme sa ville natale. Parlant chaleureusement des deux côtes comme l’East End et le West End et de Toronto comme le centre-ville, M. Mercer était le conférencier principal au sommet sur le financement de la démocratie mercredi matin. Il a parlé de sa carrière à la télévision nationale et souligné des moments clés par des clips et des anecdotes. Tout au cours de ses propos, M. Mercer a fait passer son message principal — le Canada est fort, spécial, et on aime bien pester contre lui.

Avec le sens de la répartie d’humoriste aguerri qu’on lui connaît, M. Mercer a parlé de l’amour du Canada pour le sport  — soulignant en particulier les exploits incroyables des para-athlètes; il s’est délecté de la capacité des Canadiens de survivre et de prospérer en hiver; et il s’est lancé à la défense des personnes âgées impressionnantes et du pouvoir des jeunes syndiqués.

Mercer a donné la scène aux héros méconnus du Canada, tout en avançant qu’il était devenu allergique aux politiciens au fil du temps. M. Mercer a plaisanté qu’après avoir passé tant de temps à tenter de normaliser les politiciens à la télévision, il n’a pas réussi à faire passer le pouvoir actuel comme normal. Les Canadiens ont été les étoiles de son exposé, et il a passé les politiciens au peigne fin.

Vers la fin de son allocution, M. Mercer s’est rappelé d’une conversation avec un politicien au cours de laquelle il avait été question du vote des jeunes. Ce dernier avait avancé que bon nombre de politiciens de carrière considéraient effectivement un faible taux de participation des jeunes au scrutin comme étant l’idéal parce que le vote des jeunes était imprévisible. M. Mercer a décrit comment il avait par la suite mis au défi les jeunes de voter durant un segment de cabotinage de son émission, ce qui avait aidé à inspirer un mouvement en faveur du suffrage des jeunes. Cette anecdote cachait un message plus profond qui revenait dans chacune des autres anecdotes de M. Mercer : les Canadiens sont extrêmement capables de surmonter les obstacles placés devant eux.

Mercer a conclu en remerciant les participants et il a quitté la scène sur une ovation au son fort approprié de la chanson « Raise a Little Hell » de Trouper.

 

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