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Les 16-17 juin 2015, l’ACAF a été l’hôtesse du sommet sur le financement de la démocratie, une activité de portée internationale d’une durée de deux jours regroupant des chefs de file mondiaux de l’industrie, du gouvernement, de l’éducation et des ONG afin de se pencher sur les enjeux en matière de fiscalité, de corruption et de commerce et d’élaborer des pistes de solution à ces problèmes mondiaux. Voici un résumé du sommet sur le financement de la démocratie.

Ögmundur Jónasson lance le sommet sur le financement de la démocratie en puisant dans les leçons tirées de la crise économique et de la reprise en Islande 

Ögmundur Jónasson, membre du Parlement de l’Islande, a amorcé le sommet sur le financement de la démocratie mardi en puisant dans sa perspective personnelle de la crise financière et de la reprise en Islande. M. Jónasson a brossé un bref historique de l’Islande avant que le pays ne plonge dans ce qui est considéré comme l’une des pires crises financières dans le monde, puis en exposant les mesures que l’Islande a prises pour s’en remettre et les avantages à long terme de leurs solutions.

Jónasson a expliqué qu’en 2008, le système financier de l’Islande s’est effondré. Une réorientation vers la sous-traitance et la commercialisation ainsi que la privatisation complète des banques ont entraîné un gonflement du système. Jusque-là, l’Islande jouissait d’une économie florissante et d’une période de quasi plein emploi, mais la crise a tout changé.

Jónasson a poursuivi en exposant les mesures et les politiques clés qui ont permis à l’Islande de se rétablir rapidement, tout en mettant l’accent sur les gens et la collectivité. Il a détaillé les mesures expresses que le gouvernement a prises pour adopter des lois visant à ralentir les taux de faillites massives, de fermetures d’entreprises et de saisies de maisons — mesures qu’il qualifie de cruciales pour le rétablissement rapide.

Il y a eu d’autres politiques clés, notamment pour empêcher la socialisation des banques privées, protéger l’économie réelle et établir des objectifs pour équilibrer le budget. Ces objectifs ont permis d’amasser un total de 31,6 % des compressions budgétaires. M. Jónasson a fait remarquer que l’objectif principal consistait à protéger les emplois dans les services de bien-être comme les hôpitaux et l’éducation — une approche ascendante qui allait à l’encontre de l’avis du FMI.

Il a souligné que les compressions avaient été généralement acceptées. Tout le monde savait que cela s’imposait, d’ajouter M. Jónasson, mais la clé, c’était la réorganisation. Les avantages à long terme de ces mesures ont été les suivants :

  • renforcement des infrastructures et de la culture
  • liberté de mettre l’accent sur les enjeux sociaux
  • discussions sur la démocratisation

En guise de conclusion, M. Jónasson a rappelé à l’auditoire que, pour voguer en eaux plus calmes, nous avons tous et toutes besoin d’un aviron – mais cela ne fonctionne que si nous sommes dans le même bateau.

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