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Les 16-17 juin 2015, l’ACAF a été l’hôtesse du sommet sur le financement de la démocratie, une activité de portée internationale d’une durée de deux jours regroupant des chefs de file mondiaux de l’industrie, du gouvernement, de l’éducation et des ONG afin de se pencher sur les enjeux en matière de fiscalité, de corruption et de commerce et d’élaborer des pistes de solution à ces problèmes mondiaux. Voici un résumé du sommet sur le financement de la démocratie.

Le PDG de GOPAC, Akaash Maharaj, déclare que l’élimination de la corruption est l’un des plus grands enjeux de l’heure

Akaash Maharaj, président de l’Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption, a d’abord présenté GOPAC comme étant une organisation internationale composée de 52 parlements, vouée à lutter contre les effets corrosifs de la corruption à l’échelle régionale, nationale et internationale.

Maharaj a mis en contexte les répercussions mondiales de la corruption en s’appuyant sur diverses statistiques, la plus importante étant que 6,2 mille milliards de dollars partout dans le monde sont perdus à cause de la subornation et d’autres formes de corruption. Cette somme est à la fois choquante et incompréhensible et, selon M. Maharaj, elle pourrait être utilisée pour atteindre 12 fois tous les objectifs des N.-U. en matière de développement. La corruption entraîne la mort de 140 000 enfants chaque année, a-t-il révélé aux participants, et, pourtant, les contrevenants restent souvent impunis à cause de leur position d’autorité.

La solution de GOPAC au problème massif de la corruption, selon M. Maharaj, consisterait à l’attaquer sur cinq fronts dans l’espoir de lancer un filet trop vaste pour qu’on puisse s’en échapper.

Le premier front est la juridiction universelle, que M. Maharaj a justifiée par le fait que la corruption est un crime qui transcende les frontières et qu’il faut traduire en justice là où elle est mise au jour. Deuxièmement, M. Maharaj a lancé un appel pour que les tribunaux régionaux adoptent une démarche d’approche moins intrusive sur le plan culturel tout en conservant leur crédibilité.

Les tribunaux internationaux, les recours civils et la classification de la corruption comme un crime contre l’humanité en vertu du Statut de Rome sont les trois autres démarches d’approche que M. Maharaj a cernées comme étant prises par GOPAC pour lutter contre la corruption au palier régional et à l’étranger.

Tout en reconnaissant la lourdeur de la tâche à venir, M. Maharaj a déclaré qu’il estime que GOPAC a réussi à concilier l’idéal et la réalité. Selon M. Maharaj, l’élimination de la corruption constitue une occasion de se battre pour un droit supérieur, une justice plus profonde et un enjeu crucial de l’heure.

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