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Les 16-17 juin 2015, l’ACAF a été l’hôtesse du sommet sur le financement de la démocratie, une activité de portée internationale d’une durée de deux jours regroupant des chefs de file mondiaux de l’industrie, du gouvernement, de l’éducation et des ONG afin de se pencher sur les enjeux en matière de fiscalité, de corruption et de commerce et d’élaborer des pistes de solution à ces problèmes mondiaux. Voici un résumé du sommet sur le financement de la démocratie.

Le Sgt Patrice Poitevin de la GRC: la culture de rationalisation de la corruption est en voie de « fondre »

Le Sgt Patrice Poitevin de la GRC est monté sur scène, mercredi après-midi, pour exposer en détail son rôle dans l’exécution de la Loi sur la corruption d’agents publics étrangers. La corruption, a-t-il déclaré, pose un risque pour plusieurs des thèmes abordés au sommet, notamment l’intégrité, l’égalité et les institutions publiques.

La corruption a des incidences économiques généralisées – notamment sur le développement et la qualité des infrastructures – et des incidences sociales, comme l’ébranlement de la confiance et des menaces pour la sécurité nationale. Il a expliqué que, pour que la corruption d’entreprises à l’échelle internationale porte fruit, une culture de nécessité, de rationalisation, d’occasion et, surtout, de tolérance doit exister. Cette culture est en voie de fondre en faveur d’un environnement davantage axé sur l’éthique, selon le Sgt Poitevin, mais il s’agit d’un processus lent. Le Sgt Poitevin a donné divers exemples, tant de déclarations de culpabilité de la GRC que de réactions sociétales à la corruption, pour illustrer le caractère évolutif de l’acceptation de la corruption.

Au moyen de la Loi sur la corruption d’agents publics étrangers et de ses modifications subséquentes, le Sgt Poitevin a expliqué toute l’étendue que la corruption peut avoir. Au-delà de l’échange illégal d’argent, a-t-il déclaré, la corruption peut inclure échanger un pot-de-vin, dissimuler de l’information dans la comptabilité, encourager des employés à chercher à conclure des accords contraires à l’éthique ou les empêcher de communiquer avec les autorités. Le Sgt Poitevin a aussi expliqué que la taille du pot-de-vin n’est pas proportionnelle à la taille de la pénalité sur déclaration de culpabilité. Bref, a-t-il déclaré, la corruption est mauvaise pour les affaires.

Le Sgt Poitevin a conclu sur une note positive, affirmant qu’un changement dans l’acceptation culturelle de la corruption d’entreprises est en train de se produire au fur et à mesure que la sensibilisation au problème se répand à l’échelle mondiale et que les entreprises adoptent des règles du jeu plus uniformes pour faire affaires.

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